Pour la 3ème année, je me suis inscrite aux matchs de la rentrée littéraire de Priceminister.
Nous avions le choix entre 15 livres. Le choix était assez difficile et j'ai finalement choisi "Sous les couvertures" de Bertrand Guillot : le livre parlait de « livres » et la couverture me plaisait (des livres sur des étagères – des tonnes de livres, un peu comme mes propres étagères).
Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s'éveillent et se racontent leurs histoires... Mais ce soir, l'heure est grave : les nouveautés viennent d'arriver, et les romans du fond de la librairie n'ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur ! Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s'unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse. Autant dire qu'ils n'ont pratiquement aucune chance...
Entre roman et conte iconoclaste, Sous les couvertures, quatrième livre de Bertrand Guillot, est une merveille d’humour et d’originalité. Où l’on découvrira, entre autres, à quoi servent les classiques, en quoi les livres ressemblent à leurs auteurs… et pourquoi, à l’habit des académiciens, on a ajouté une épée.
Ce livre m’a beaucoup plu : il s’agit de celui que j’ai préféré entre les 3 lus grâce aux rentrées littéraires Priceminister. Il m’a accompagnée matin et soir dans le métro, et au chaud devant ma cheminée.
L’histoire raconte deux histoires :
la vie des livres dans la librairie, une fois les rideaux tirés.
et la vie du libraire, de sa famille et de son aide-libraire.
Nous « apprenons » que les librairies débordent de vie, que les livres s’animent dès les portes fermées (à la manière des jouets dans Toy Story). Lors des rentrées littéraires, les livres restés sur les étagères s’inquiètent pour leur devenir : vont-ils retourner dans les cartons pour finir au « pilon » ? Il est temps de résister ! Commence alors une épopée pour essayer de déloger les best –sellers des tables de présentation. Mais le « premier roman », « l’académicien », le « conteur », le « grand », le « junior » n’ont pas tous les mêmes idées et les mêmes intérêts… et très vite c’est la guerre entre eux.
En parallèle, l'auteur mène une réflexion sur le livre et de le devenir des librairies : il va parler des livres numériques, des livres papier, des salons, du commerce en ligne et de la disparition des librairies indépendantes.
Cette immersion dans le monde des livres, malgré quelques petites longueurs, est un condensé de vie très drôle, piquant, animé et réaliste, qui me ferra réfléchir lorsque je regarderai mes étagères « que se disent-ils ? ».
Mes notes :
Note sur la qualité d’écriture : 4/5
Note sur le plaisir à l’écriture : 5/5
Note sur l’originalité du livre : 4/5
Je vous souhaite un très bon réveillon et une bonne année 2015.